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Je viens de terminer mon dernier livre...
C'est mon nounours qui me l'avait offert :
"La fascination du pire" de Florian Zeller.
J'ai mis un petit moment à le lire parce que j'ai toujours du mal à commencer un livre que je n'ai pas choisi.
Puis je me suis laissée prendre par l'histoire et j'ai finalement tourné la dernière page cette après-midi.
Alors pour commencer, je dirais que j'ai eu le sentiment de lire un livre de Houellebecq tant la façon de décrire les personnages ainsi que leur psychologie, m'a paru proche de celui-ci. Je pense que ce livre, qui peut en choquer plus d'uns (et unes), n'en reste pas moins un bon roman et surtout une fiction. Je tiens tout de même à vous dire qu'il a reçu le Prix Interallié 2004.
Résumé :
" Ce livre est une fiction : la plupart de ce qui y est dit est faux ; le reste, par définition, ne l'est pas non plus. " Tel est l'avertissement de ce roman aux inquiétants parfums d'Orient, où la violence du monde d'aujourd'hui croise, dans les bas-fonds du Caire, les fantômes des grands voyageurs littéraires d'autrefois.
Quoi, en Orient pas de femmes libérées, seulement des voiles, des voiles et encore des voiles, bref, des corps interdits à l’amour croulant sous le poids des tabous religieux, qui entravent la liberté du désir ? Les deux lettrés décident d’en savoir plus. D’aventures en aventures, ils vont faire l’expérience d’un Caire interlope et tester les possibilités de la sexualité des femmes cairotes.
Le bilan de ce tourisme érotique et littéraire ? De retour en France, Millet sort un livre où il attaque frontalement la frustration sexuelle dont il a été le témoin. Bingo… Un procès lui tombe dessus (on pense à Houellebecq) et il va devenir bien vite la cible d’une fatwa (on pense à Salman Rushdie). Moralité : il y a des choses dont on ne parle pas et qui se font en silence…